Permaculture : les bonnes méthodes pour associer diverses plantes

associer diverses plantes

En matière de permaculture, certaines plantes sont bénéfiques pour d’autres. Par exemple, la combinaison entre les carottes et le poireau se complète. L’odeur de la carotte repousse la larve du ver du poireau, tandis que l’odeur de ce dernier fait marche arrière la mouche de la carotte. Autrement dit, les associations des plantes permettent toutefois de se protéger contre certaines maladies. Il est aussi possible de les considérer comme répulsif. Cette technique garantit aussi une meilleure occupation de l’espace en profondeur, en largeur ou en hauteur.

Les raisons d’associer les plantes en permaculture

Dans un potager naturel, les fleurs et les plantes aromatiques constituent une aide précieuse au jardin. Certains agriculteurs ont tendance de les mettre de côté, pourtant elles jouent un rôle essentiel quant au développement de vos potagers. En fait, ces types de plantes sont très utiles pour lutter contre les insectes nuisibles et sont indispensables pour attirer les pollinisateurs. Sans ces derniers, il n’existe plus de récoltes. Les fleurs attireront tous les insectes capables d’occuper le rôle de pollinisateur. Il y aura, entre autres, des bourdons, des papillons, des abeilles, etc. Grâce à ces bestioles, vous bénéficierez d’une meilleure récolte de légumes.

Pour vous aider, vous pouvez choisir les plantes mellifères telles que l’Achillée Millefeuille ou la Chrysanthème comestible. Ces variantes figurent parmi les plus appréciées des pollinisateurs comme les papillons. Par ailleurs, certaines fleurs sont utilisées en raison de leurs propriétés attractives ou répulsives contre les insectes. Pour protéger vos légumes des pucerons, vous pouvez planter des capucines autour d’eux. La Tagète Petula, quant à elle, repousse les insectes et nématodes du sol par ses racines sécrétant des substances qui n’intéressent pas beaucoup ces petites bêtes.

Les différentes associations de plantes en permaculture

Associer des plantes consiste en premier lieu à imbriquer et cultiver plusieurs cultures différentes au même endroit en même temps. Il existe deux catégories d’associations de plantes : les associations allélopathiques et les associations dans le temps et dans l’espace. Ces dernières démontrent que toutes les plantes ne poussent pas à la même vitesse, et n’occupent pas la même place au-dessus du sol ou dans le jardin.

En faisant le meilleur choix, je jardinier peut tirer profit de cette technique. Quant à l’association allélopathique, celle-ci est très pratique pour améliorer vos récoltes. Et pour cause, lorsque les plantes se développent, certaines d’entre elles peuvent présenter un effet positif ou négatif sur leurs voisines.

Quelques exemples de plantes à associer en permaculture

Pour avoir une idée des plantes à associer dans un potager naturel, vous devez noter tout simplement que les plantes censées s’entraider n’ont pas forcément les mêmes besoins en matière de sol, d’eaux ou de luminosité. En guise d’exemple, l’association « oignons-carottes met en œuvre deux plantes aux besoins en eau différentes. L’oignon nécessite seulement peu d’eau pour assurer sa croissance, tandis que la carotte en veut une quantité remarquable d’eau pour se développer.

Les autres exemples d’associations de plantes sont le radis, les carottes et les haricots grimpants. Les choux et les carottes constituent également une excellente idée pour réussir une association de plantes. Au début, ces deux légumes ont, en effet, les mêmes besoins d’eau, les choux pour bien pousser, tandis que les carottes en ont besoin pour germer.